La petite vendée Sancerroise

Encore une exposition historique intéressant la cité de Sancerre. Celle-ci s’efforcera d’illustrer des évènements passés durant l’année 1796….

Une exposition difficile à monter, eu égard au peu de documentation existante et demandant à créer des images d’après des textes dont le teneur est parfois imprécise, voire contradictoire.

C’est la rançon des historiens que de travailler parfois avec d’importantes marges d’erreur ou d’inconnues, au risque de heurter quelques sensibilités d’arrière garde.

Cette exposition doit, en principe, être présentée à Sancerre en août 2014, sur les lieux historiques et archéologiques du site de l’ancienne église de St Père la Nonne.

Qu’y verra-t-on ?

Le « canon de Sancerre », pièce de Gribeauval rescapée d’une fête de la Saint-Napoléon en 1830 (l’autre ayant craqué lors d’une salve, faute d’être un peu trop chargé par des servants qui ne l’étaient pas moins).

Cette pièce sera accompagnée de gardes nationaux, grandeur nature, en uniforme.

Une maquette de la place de l’église telle qu’elle était en 1796 représentant la lecture de l’ultimatum Royaliste, par son conseil municipal (ce qu’il en restait à l’époque) aux Sancerrois et devant une garde nationale réduite à la portion congrue.

On y verra également un diorama des « colonnes infernales » de Vendée, les portraits des protagonistes et antagonistes Républicains et Royalistes de cette époque, accompagnés d’autant de guillotines que nécessaire.

Toute l’histoire de cette « petite Vendée Sancerroise », quelque peu identique à cette de Palluau dans l’Indre, sera représentée par des peintures et dessins réalisés suivant les textes, afin de se faire quelque idée imagée de cette aventure qui avorta au bout d’une semaine devant les troupes républicaines au cours des combats à Sens Beaujeu, prés de Sancerre, mettant un terme à cette mini révolution qu’on pourrait aussi appeler plaisamment « une petite ballade en Sancerrois ».

J’espère que cette exposition aura un succès à la hauteur du travail qu’elle m’a donné.

Toutes les expositions que j’ai présentées à ce jour n’ont traité que thèmes qui ne l’avaient jamais été auparavant, dont celui-ci.

A bientôt donc, si les circonstances le veulent.